Hémorragie interne causée par acupuncteur
Un acupuncteur a traité un patient pour améliorer la perte de vision dans son œil droit. Une aiguille a accidentellement pénétré l’œil du patient et a provoqué une hémorragie interne. Une chirurgie au laser d’urgence a été effectuée pour réparer l’œil. Le patient a poursuivi l’acupuncteur assuré alléguant que l’aiguille avait entraîné la cécité permanente de son œil droit.
Poumon perforé causé pendant le traitement d'acupuncture
Un acupuncteur a traité les problèmes de dos et de hanches d’un patient. Pendant le traitement, l’acupuncteur a inséré une aiguille à l’endroit d’où provenait la douleur à l’épaule du patient. Après le dernier traitement, le patient a ressenti une pression dans la poitrine et de l’essoufflement. Il a ensuite appris qu’il avait un poumon perforé en raison du traitement d’acupuncture. Le patient a poursuivi l’acupuncteur alléguant que sa blessure était attribuable à la négligence de l’acupuncteur au moment du traitement.
Négligence lors d’une échographie
Une patiente a allégué que la technologue spécialisée en échographie avait fait preuve de négligence lors d’une échographie de routine subie pendant sa grossesse. Plus particulièrement, elle a affirmé que la technologue n’avait pas détecté un problème cardiaque rare chez le fœtus. La technologue spécialisée en échographie, l’hôpital et le radiologiste traitant ont tous été poursuivis.
Erreur de prélèvement d'échantillon sanguin
Une patiente alléguait avoir subi des dommages aux tendons de ses biceps à la suite d’un prélèvement d'échantillon sanguin pour des analyses dans un laboratoire de diagnostic. Elle a réclamé des dommagesintérêts en raison d’un malaise constant et de la nécessité de modifier sa carrière puisqu’elle avait perdu une partie considérable de l’amplitude du mouvement de son bras.
Défaut de considérer une affection préexistante
Un homéopathe avait traité le patient pour une rhinite allergique. Le patient a affirmé que l’homéopathe lui avait administré une faible dose d’arsenic, ce qui avait provoqué une violente crise d’asthme. Le patient a poursuivi l’homéopathe, alléguant que ce dernier n’aurait pas dû lui administrer ce traitement compte tenu de ses affections médicales préexistante.
Soins inappropriés
Les services d’un infirmier ont été retenus afin qu’il fournisse des soins postopératoires à domicile à un patient souffrant d’ulcères. Les ulcères du patient se sont infectés; par conséquent, ce dernier ne s’est pas rétabli entièrement, ce qui a prétendument mené à une perte d’emploi, à une perte de jouissance de la vie et à des frais médicaux accrus. Le patient a poursuivi l’infirmier, alléguant qu’il avait reçu des soins inappropriés.
Négligence
Une agence de soins infirmiers a désigné une infirmière à titre d’aide résidante pour prendre soin d’une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cette dernière a réussi à quitter la maison seule et a été retrouvée à l’extérieur quelques heures plus tard, blessée à la suite d’une chute. La patiente et sa famille ont poursuivi l’agence de soins infirmiers pour négligence, alléguant que l’agence n’avait pas employé une personne qualifiée et qu’elle ne s’était pas assurée que les soins respectaient les normes appropriées pour la patiente.
Défaut d'instruction adéquate
Lors de l’évaluation d’un patient, une ergothérapeute lui a recommandé d’utiliser un tapis de bain lors de ses douches. Un jour en prenant sa douche, le patient a glissé sur le tapis de bain. Il a alors intenté une poursuite contre l’ergothérapeute, alléguant qu’elle lui avait recommandé d’utiliser du matériel dangereux et omis de lui expliquer comment s’en servir.
Discrimination fondée sur la religion et racisme
Un ergothérapeute a effectué une évaluation à domicile d’un patient qui a subi un accident par suite duquel il touche des prestations. Le patient s’est adressé au Tribunal des droits de la personne pour obtenir un dédommagement, alléguant que le comportement et le rapport de l’ergothérapeute étaient teintés de racisme et de discrimination fondée sur la religion.
Défaut de consentement éclairé
Le patient avait consulté l’optométriste assuré pour obtenir des renseignements sur la chirurgie oculaire au laser. Après la chirurgie, le patient a souffert d’un effet secondaire rare. Le patient a réclamé des dommagesintérêts, alléguant que les risques de la chirurgie ne lui avaient pas été expliqués adéquatement et qu’il aurait refusé de se faire opérer s’il avait été au courant de tous les risques.
Défaut d'évaluer correctement la prescription des lentilles
Une ancienne patiente a déposé une plainte contre un optométriste devant le comité disciplinaire de l’autorité de réglementation de sa province. La patiente a allégué que l’optométriste n’avait pas respecté les normes professionnelles en n’augmentant pas la force de ses lentilles, ce qui lui avait causé de la fatigue aux yeux et des maux de tête.
Erreur de dosage – exemple 1
Un pharmacien a rempli une ordonnance de routine, et a prescrit accidentellement deux fois le dosage demandé. Le patient a pris le mauvais dosage pendant trois mois, avant qu’on n’ait remarqué l’erreur. Le patient a intenté une poursuite contre le pharmacien alléguant des dommages graves et permanents.
Erreur de dosage – exemple 2
Un pharmacien a administré une mauvaise dose d’un antidépresseur à un patient. Le patient a poursuivi le pharmacien pour cette erreur, affirmant que celle-ci lui avait causé une souffrance morale importante, ainsi que de graves changements d’humeur et crises d’agressivité, ce qui, à la fin, lui a fait perdre son emploi.
Défaut de fournir un traitement approprié
Une physiothérapeute travaillait à titre d’entraîneuse auprès d’un club de soccer local qui accueillait un tournoi. Lorsqu’un joueur s’est disloqué la hanche, la physiothérapeute assurée a prodigué un traitement d’urgence au joueur blessé. Un an plus tard, le joueur a réclamé contre la physiothérapeute assurée pour le défaut de fournir un traitement approprié.